Petit coin poésie

La poésie de Marie

Vous vous attendez à lire des vers

Vous comptez les pieds et les rimes

Mais Marie fait tout à l’envers

Ce calcul la déprime.

Elle écrit ce qu’elle ressent

Ce qu’elle vit, ce qu’elle espère

Les mots reflètent et parlent

De ses sentiments

Et de ce qu’elle veut partager

Sans cadre, sans obligations

Juste livrer un peu d’elle-même

Dans ces quelques mots

Jetés sur le papier.

La poésie de Marie

Est une autre façon de vous parler

Et de se dévoiler

Sans jamais déroger

A sa nature profonde

Sans fards et en toute simplicité.

Le funambule

Mon métier est d’être équilibriste

Toute la journée, je suis sur la piste

Je marche sur ce fil d’acier

Tiré là-haut, à trente pieds

Je n’ai droit à aucun faux pas

Sinon ma vie s’arrête là

Mon seul garde-fou est mon balancier

Pour que mon équilibre ne soit pas menacé

Je marche le regard droit,

Je ne dois pas regarder en bas.

Sur mon fil, je recule, puis j’avance

Parfois avec confiance

Toujours avec méfiance

J’exécute une pirouette parfois

Quand je n’ai pas le choix.

Je suis aidant familial

Et ce fil, je le connais

Par amour filial

Je m’y suis élancée

Ce fil ténu et invisible

Mais toujours très tangible

Comme mon ami funambule

Quand je suis dans ma bulle

Je vis sur le fil du rasoir

Je vis entre espoir et désespoir.

Toi l’enfant

 

 

Toi l’enfant,

Toi qui deviendras grand

Prends la vie comme elle vient

Et chante le refrain de la vie

Qui se déroule devant toi.

 

Toi si petit dans ton berceau

Tu ne prends garde à rien

Tout le monde se penche sur toi

Mais de tous ces visages

Tu n’en connais qu’un

Celui d’une dame

Dont tu sens le parfum

Cette personne, c’est ta maman

 

Les années passent, tu grandis

Tu marches, premier exploit

Tu cours et enfin tu pars à l’école

Tu es déjà grand.

 

 

Tu apprends ce qui te sera nécessaire

Pour plus tard, pour ton travail

Ce travail dont tout le monde dépend

Et dont certainement tu dépendras aussi

 

Puis ce seront tes vingt ans

Un jour que tu estimeras heureux

Qui sera totalement différent des autres jours

Et pourtant, tu ne poses qu’une pierre symbolisant tes vingt ans

Dont tu rêves depuis longtemps

Et qui te paraissent longs à venir.

 

Aujourd’hui, tu as vingt ans

Tu as du travail

Que te manque-t-il ?

De la tendresse ? Non

De l’amour ? Oui

Aussi tu rencontreras l’autre

Cette fille ou ce garçon

Avec qui tu vivras les années

Qui t’apporteront ce qu’il te faut

Pour vivre un bonheur parfait.

 A cet instant, la dame

Qui te cajolait, qui te berçait

Qui te racontait, le soir, de petites histoires

Et qui t’embrassait pour te dire bonsoir

Peu à peu n’aura plus la première place dans ton cœur

Mais ne t’en fais pas

C’est le sort qu’ont à peu près toutes les mères

Et si le jour de ton mariage, elle pleure

Dis-toi  que c’est de joie

Que tu n’es pas responsable

Il faut toujours aller de l’avant

Et surtout ne pas se retourner

Même si l’on a le cœur en peine.

 

Et dans quelques années,

Les rôles seront inversés

Tu seras le père…ou la mère

Et le petit être qui sera dans son berceau

Qui sourira aux anges

C’est à toi de le guider,

Ce sera à toi de lui offrir

Ta sagesse, ton expérience de la vie.

 

Mais en attendant, reste l’enfant

Qui fait la joie de tes parents

Car tu as encore le temps

D’affronter les problèmes de ton temps.

Prendre la route

 

 

 

 

Prendre la route

Sans se retourner,

Oublier ses doutes

Et continuer d’avancer.

Chasser la peur

Qui voile notre avenir,

Et trouver le bonheur

Dans de petits plaisirs.

La vie est une belle aventure

Si on la prend comme elle vient.

Passé, présent et futur

Font de nous, des êtres humains.

Il suffit de prendre le long chemin

Qui nous emmène vers notre destin.

Dame Nature

 

 

Que la nature est belle

A qui sait la regarder.

Elle déploie ses ailes

Ne nous déçoit jamais

La nature est féconde,

Nous apporte ses bienfaits

Il faudrait que le monde

Apprenne à la protéger.

Mère Nature dans sa bonté

Pourvoie à tous nos souhaits

Elle nous honore de sa beauté,

De ses richesses ,nous fait profiter.

Mais gardez-vous de la blesser

Car vous pourriez le regretter.

La forêt

 Quel sentiment de paix et de sérénité

M’envahit quand je pénètre

Dans tes sous-bois.

Plus rien ne m’atteint

Dès que je franchi l’orée de ton bois.

Un grand sentiment de paix intérieure

S’installe en moi.

Là, dans le calme de tes grands arbres

Mes poumons se réveillent et s’emplissent

De ton parfum unique.

Au hasard de mes promenades

Il m’arrive de contempler

Un spectacle unique.

Une biche et son faon

Blottis dans les fourrés.

Un lièvre détalant à grands sauts

Dans les fougères.

Le chant des oiseaux

Virevoltant au-dessus de ma tête.

Et l’espace d’un instant,

Là, au beau milieu de tes entrailles

Toi, poumon de la terre,

Je me dis que la vie vaut la peine

D’être vécue.

Je me sens apaisée

Comme l’enfant bercé

Dans les bras de sa mère.

Un sentiment de sécurité

S’installe en moi

Quand je suis au creux de tes bras.

Loin des tracas de la vie.

Nulle part ailleurs

Je n’ai encore atteint

Cette paix intérieure

C’est pour cela,

Que, ma chère forêt

Je reviendrais toujours vers toi.

Le bâton de vieillesse

 

Jadis, vous m’appeliez

Ma petite coquinette

Pour moi, Vos venues étaient

Une éternelle fête

Vous étiez mon modèle

Celui que j’idolâtrai

Car vous représentiez

Toutes les qualités

Que j’appréciais

Bonté, honnêteté, intégrité.

Petite fille

Dans votre bureau

Je passais mes après-midis

A vos côtés.

Commençait alors

Le grand voyage

Parmi les différents paysages

Où vous aviez travaillé.

Un tour du monde

Peuplé d’anecdotes

Qui ont bercées

Mes jeunes années

Et qui m’ont façonnées

Ont fait de moi

Ce que je suis désormais.

Lors de ces moments uniques

Et féériques

A vos côtés,

J’avais l’impression d’exister.

 

 

Vous disiez que j’étais

Votre bâton de vieillesse

Qu’avec les années

Je vous oublierai

Laissez moi vous dire

Que vous vous êtes trompé.

Car malgré le temps écoulé

Vous aurez toujours

Une place privilégiée

Dans mon cœur et mes pensées.